Interview Eulalie Cocquerelle

Souvent, les étudiants ou jeunes diplômes oublient un critère important dans la recherche de leur prochain stage, ou emploi. L’importance de vos passions. Avec les temps qui courent, la tendance est de montrer fièrement des diplômes ou des stages impressionnants, mais qui nous réduit vite comme un ordinaire et ennuyant jeune diplômé.
Vous êtes fans de mangas, du cinéma russe ou de l’art contemporain hollandais ? Montrez-le ! Cela peut parfois créer la petite étincelle chez un futur employeur qui pourrait très vite accorder sa confiance en vous.
Toujours sceptique ? Les Alumnis vous livrent le passionnant parcours d’une ancienne de Sup de Co qui a eu la chance de trouver l’emploi de rêve.
A seulement 20 ans, Eulalie a trouvé le job idéal pour une jeune passionnée de danse comme elle.

Voici son histoire...
 
Pour commencer, qui es-tu? Quelle est la formation que tu as suivie à Sup de Co ?
Je suis Eulalie Cocquerelle, j’ai 21 ans, après un BTS Ventes et Productions Touristiques (qui s’appelle maintenant BTS Tourisme) que j’ai effectué au sein du lycée Gaston Berger  à Lille j’ai intégré la troisième année du Bachelor Management du Tourisme spécialisation événementiel du Groupe Sup de Co La Rochelle.
Quel a été ton parcours et qu’est ce qui te motivait à le faire ?
J’ai fait une 1^ère et une Terminale Littéraire. Ensuite je me suis lancée dans un BTS Ventes et Productions Touristiques.
Dans le cadre de ce BTS j’ai fait différents stages de vente en agence de voyages. J’ai toujours opté pour des agences de voyages dites de grande distribution type Carrefour Voyages ou Leclerc Voyages qui ne sont certes, pas très glamours, mais cependant très formatrices car dans ce genre d’agences il y a énormément de passage, toutes sortes de demandes et toutes sortes de clients. En plus de ces stages de vente en agence de voyages j’ai eu l’occasion de participer à de nombreux salons du voyage type Tourissima auprès de commerciaux ou en tant que commerciale et c’est là que j’ai su que, à moyen terme, je voulais être commerciale.  
En parallèle à ce parcours scolaire j’ai fait 15 ans de danse classique au sein du Centre Chorégraphique National de Carolyn Carlson, école reconnue dans la région Nord Pas de Calais pour la formation « semie professionnelle » qu’elle propose à ses élèves. La danse était une passion plus qu’une simple activité extrascolaire. Pour diverses raisons je n’ai pas voulu/ pas pu me lancer dans une carrière de danseuse classique cependant je n’ai jamais abandonné l’idée de travailler dans le milieu de la danse et du cabaret, milieu qui au fil de ma formation en danse m’a de plus en plus attiré.
C’est avec toutes ces idées en tête que je suis arrivée au Groupe Sup de Co La Rochelle en 3^ème année de Bachelor Management du Tourisme spécialisation évènementiel.
J’ai intégré le groupe Sup de Co La Rochelle avec pour objectif de réaliser mon stage de fin d’études (6 mois) au sein du service commercial d’un cabaret parisien au poste de « commerciale évènementiel ».
Comment as-tu trouvé ce CDI ? Pourquoi l’as-tu accepté ?
Je pense tout d’abord que j’ai une bonne étoile.
En effet j’ai très rapidement trouvé LE stage que je voulais. J’ai intégré le service commercial du César Palace Paris en Avril au poste de commerciale chargée du développement de l’offre évènementielle et de l’offre internationale du cabaret.
Le César Palace Paris est un petit cabaret  parisien traditionnel de 250 places qui propose un spectacle type French Cancan, plumes et paillettes.
Plus mon stage avançait plus je sentais que  le César Palace avait réellement besoin de quelqu’un pour se charger du développement évènementiel et international du cabaret et que par conséquent un poste allait peut-être être créé.
Après quelques mois, Mr Pinto (directeur commercial) m’a demandé si un poste de commerciale internationale pouvait éventuellement m’intéresser suite à mon stage. A ce moment-là j’étais déjà très bien intégrée à l’équipe du César Palace, ce que je faisais dans le cadre de ma mission « développement international » me plaisait beaucoup,  et à vrai dire je ne me sentais déjà plus vraiment stagiaire donc je n’ai pas réfléchi, j’ai tout de suite dis OUI.
Aujourd’hui je suis commerciale internationale en CDI au César Palace, j’aime beaucoup mon travail, et surtout j’acquiers chaque jour une expérience et des compétences qui me seront très précieuses pour la suite des évènements.
Quels sont tes futurs projets ?
Dans l’immédiat mon projet est de mener à bien la mission que j’ai au César Palace. C’est une mission très vaste qui demande un grand investissement, je suis parfois jour et nuit au cabaret, le jour pour travailler, le soir pour accueillir mes prospects. Je me déplace beaucoup dans le cadre de cette mission ; l’Inde, la Grande Bretagne, la Pologne, l’Autriche, la Russie, l’Australie, le Canada, toutes ces destinations sont des destinations dans lesquelles nous planifions de nous rendre dans les 3 prochaines années et pour l’instant nous n’avons fait que l’Inde et la Grande Bretagne … Bref, je n’en ai pas encore fini avec le César Palace !
De plus le César Palace fait partie d’un petit groupe. En effet Frank Clerico, ex directeur du Lido de Paris qui est maintenant propriétaire et directeur du César Palace Paris, possède un deuxième cabaret : le Happy Day’s Paris. Il est prévu que dans un futur proche je prenne petit à petit en charge le développement de l’offre évènementielle de ces deux établissements en plus du développement international du César Palace.
A long terme je verrais bien ou le vent me portera. Je marche beaucoup à l’opportunité donc  je n’ai pas vraiment de réponse très précise à donner en ce qui concerne mon projet à long terme. Pour l’instant je m’investis à fond dans mon travail,  je développe mon réseau tant à Paris qu’à l’international, j’acquiers de nouvelles compétences et je consolide celles que j’ai déjà, ensuite on verra ce qui se présente à moi !
 
Quels sont tes conseils pour les récents diplômés ou les étudiants en dernière année qui recherchent un CDI comme toi ?
Je n’ai pas de conseil en particulier si ce n’est qu’il faut y croire, un CDI à 20ans c’est possible. Il faut juste savoir détecter les opportunités et les saisir.
 
De ce parcours, quelques points seraient à retenir.